Côte d’Ivoire, France, Liberia... Certaines « grosses têtes » du complot étaient tapies à l’extérieur du Burkina. Plusieurs témoins sortent enfin de l’ombre. L’un des conseillers politiques du ministre français de la Coopération d’alors, Robert Bourgi, vide son sac : « De par mes fonctions, j’étais appelé à fréquenter, de manière assidue, Monsieur Jacques Foccart, le « Monsieur Afrique » de Jacques Chirac. Il me savait très proche du président Sankara et très intéressé par la nouvelle politique prônée par ce dernier. Un jour, il m’a dit « Robert, il serait bon que vous alliez à Ouaga afin de mettre en garde le président Sankara dont vous êtes l’ami. D’après ce que je sais, il pourrait lui arriver des désagréments ». Le voici donc qui saute dans l’avion, en route pour
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