Burkina Faso/Affaire SOCOGIB : La part de vérité de Alizèta Ouédraogo
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Burkina Faso/Affaire SOCOGIB : La part de vérité de Alizèta Ouédraogo

Le porte-parole du KORAG, le Capitaine Azaria Sorgho, a annoncé, le 27 novembre, des faits graves relatifs à de présumées malversations financières. Il a ainsi pointé du doigt les sociétés SOCOGIB et AZIMMO. Parlant notamment de cas d’« abus de pouvoir » qui ont entrainé « une perte de ressources financières pour l’Etat, estimée à plusieurs milliards de francs CFA ». Nous avons d’ailleurs publié sa déclaration sur notre site. Hier, 2 décembre, la patronne des deux sociétés, Alizèta Ouédraogo, nous a fait parvenir via le Service de communication du Groupe Aliz, un droit de réponse. Nous vous proposons, ci-dessous, sa part de vérité.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - En réponse au communiqué télévisé du 27 novembre 2024 lu par le Capitaine Sorgho Azaria du MPSR2, je viens exercer mon droit de réponse en apportant un démenti sur les allégations contre ma personne et mes entreprises sur dénonciation anonyme. Je viens ainsi rétablir les faits :

Le GROUPE ALIZ est constitué de plusieurs sociétés, dont la société AZIMMO et SOCOGIB ; ce groupe a connu ses débuts depuis les années 1980 avec les cuirs et peaux, puis dans un premier temps par la suite l'immobilier et le secteur des travaux publics.

Dans le communiqué du 27/11/2024, des faits remontant depuis les années 2001 ont été évoqués, et ce, relatifs à la privatisation de la SOCIÉTÉ DE CONSTRUCTION ET GESTION IMMOBILIÈRE DU BURKINA - SOCOGIB.

La société SOCOGIB a été mise en privatisation depuis 1991 suite au programme d’ajustement structurel. En 2001, ne trouvant pas d’acquéreur, AZIMMO a présenté son offre et sa candidature ainsi qu'une autre société de la place ; Azimmo a été retenu et a racheté la SOCOGIB avec tous ses passifs.

Pendant la privatisation, les acquis de la société sont restés tels.

Au fil du temps, la SOCOGIB s’est hissée à la première place avec le courage, le travail, le dynamisme de ces hommes et femmes que nous avons gardés avec nous au sein de la structure.

La SOCOGIB dément avec fermeté les cas de spoliation de terrains : Toutes les acquisitions d’après privatisation, notamment NIOKO, YAGMA, BALKOUY, OUAGA 2000, se sont conclues avec les propriétaires terriens, qui gardent une cote part des zones en dédommagement, lesquelles sont viabilisées par nos soins avec la collaboration des mairies locales.

Parlant de détournements et malversations financières, sachez que chaque titre de propriété est délivré par l'administration et des taxes de jouissance sont payées à l’État sur chaque m² ; la finalité de la procédure d'acquisition est actée par l’administration par le paiement de taxes de transferts de propriété et de mutation, bien sûr après évaluation sur le site par les agents habilités.

En ce qui concerne les accusations graves, je réfute avec la plus grande fermeté les accusations concernant un quelconque financement du terrorisme ou des activités visant à déstabiliser le pouvoir. Je ne suis impliqué ni de près ni de loin dans de telles activités.

Pour rappel, suite aux événements d’octobre 2014, j’ai quitté mon pays en tant que meurtri en voyant les destructions de mes biens TAN ALIZ, qui fut l'une des premières tanneries d’Afrique de l’Ouest, mettant des milliers d’employés au chômage ainsi que des familles dans la désolation complète et la pauvreté la plus totale, créant même des pertes en vies humaines. Je n’ai jamais reçu aucun dédommagement d’aucun gouvernement quand bien même un décret fut voté à ce propos.

Azimmo, une société privée que j’ai créée en 1997, dont la gestion et son mode de fonctionnement ne relève pas du domaine public. Elle fut pillée, saccagée, mes équipements incendiés, mes stocks détruits.

- SACBA TP a vu ses engins de BTP brulés, nos centrales à béton détruites, des engins emportés et volés ; je n'ai jusqu'à ce jour reçue aucune excuse ni dédommagement

- La seule entreprise qui fut épargnée fut la SOCOGIB dont le gouvernement de transition de 2014 tentait de NATIONALISER; ce qui fut une grande bataille judiciaire que nous avons remportée. Nos entreprises sont très bien structurées et peuvent répondre à toutes questions sur les modes de fonctionnements de nos activités.

Je m'interroge sur l'acharnement contre ma personne et ma famille alors que le Burkina Faso compte aujourd'hui près de 280 sociétés immobilières.

Je lance un appel solennel aux autorités :

- Ne cédez pas à la haine ni aux dénonciations anonymes sans fondement.

- Œuvrez pour l'unité entre les fils et filles de notre pays.

En tant que mère, femme d'affaires et citoyenne je reste engagée pour un Burkina Faso uni et prospère.

QUE DIEU BENISSE LE BURKINA ET SES DIRIGEANTS

Mme OUEDRAOGO ALIZETA 



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