Le
Comité des droits de l’Homme des Nations unies avait, entre autres, sommé le
gouvernement burkinabè d’indiquer à Mariam Sankara et ses enfants la tombe de
l’ex-président du Faso, Thomas Sankara. Le gouvernement s’était alors précipité
de montrer une tombe au cimetière de Dagnoën, au secteur 29 de Ouagadougou.
Mais rien n’atteste que le corps se trouvant dans cette tombe est bien celui de
Thomas Sankara. Pour avoir le cœur net, Mariam Sankara et ses enfants avaient
demandé, en 2009, une expertise par la méthode des empreintes génétiques. Mais
depuis lors, le dossier est bloqué en Justice. Voici, en exclusivité, ce qu’ils
ont dit au Président du Tribunal de grande instance de Ouagadougou (…)