Les 150 policiers du Groupement des Unités mobiles d’intervention
(GUMI 9) devaient présenter, à partir de ce 6 mai, leur mémoire en défense.
Selon la « citation à comparaitre », signée par le président du
Conseil de discipline,
Emanoël Kaboré, ils sont accusés de « cessation concertée de service, appel ou
participation à un acte collectif d’indiscipline caractérisée, attitude ou
comportement attentatoire à l’éthique ou à l’honneur du corps (…) ». Et ils
étaient prêts à se rendre, demain, à la Direction générale de la police
nationale pour cet exercice. Mais la haute hiérarchie de la police a revu, ce
soir, l’agenda du conseil de discipline. La note indique que le Conseil est « reporté
à une date ultérieure ». Sans préciser de nouvelle date. Les raisons non plus.
H. D