Commande publique : L’ARCOP pour une gestion transparente et efficace

actualite

Commande publique : L’ARCOP pour une gestion transparente et efficace

  • 0 FCFA

L'Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) a procédé, le 11 juillet, au lancement d'un atelier de validation des projets de textes relatifs à la commande publique. Présidé par le représentant du chef du gouvernement et directeur de cabinet du Premier ministre, Ferdinand Ouédraogo, cet atelier vise à améliorer la transparence, l'efficacité et la gestion responsable des ressources publiques. Il a appelé les acteurs de la commande publique à prendre des mesures rigoureuses de contrôle et de sanction pour lutter contre la corruption et optimiser la gestion des ressources publiques.

 

Le représentant du Premier ministre, Ferdinand Ouédraogo, a souligné les défis auxquels le pays est confronté en matière de commande publique, notamment la lenteur des procédures, la mauvaise exécution des contrats et le phénomène de la corruption. Dans le contexte sécuritaire actuel, le gouvernement a placé la célérité, la transparence, la lutte contre la corruption et l'optimisation de la gestion des ressources publiques au cœur de sa politique en matière de commande publique.



 

L'objectif de cet atelier de validation est de mettre en cohérence l'ensemble des textes régissant la commande publique, en tenant compte des recommandations des audits réalisés depuis 2017 et des évaluations du système actuel. Au cours de cet atelier, qui s’est déroulé du 11 au 13 juillet, à Ouagadougou, les acteurs de la commande publique ont minutieusement examiné les avant-projets de loi et les projets de décrets à l’ordre du jour des travaux. Les principaux textes concernent l'organisation de l'ARCOP, les procédures de passation et d'exécution des marchés publics, ainsi que la réglementation de la maîtrise d'ouvrage publique déléguée et les textes relatifs à l’éthique de la commande publique. 

 

De grandes innovations ont été annoncées par Modeste Yaméogo, Secrétaire permanent de l’ARCOP. Il s’agira, en effet, “d’intégrer des règles consacrées à la dématérialisation des procédures, la prise en compte des achats publics durables. Un dispositif a été mis en place pour revoir la gestion des litiges afin de permettre l'exécution efficiente et efficace des différentes procédures. A cela s'ajoutent le rehaussement des seuils et le durcissement des sanctions contre les entreprises défaillantes dans le cadre des mauvaises exécutions des travaux".

 

Ce processus de relecture des textes relatifs aux marchés publics vise à renforcer l'efficacité, la cohérence et l'intégrité du système, en conformité avec les normes communautaires et internationales. Selon Ferdinand Ouédraogo, le gouvernement est déterminé à “mettre en cohérence l'ensemble des textes régissant la commande publique, dans une vision de responsabilités assumées entre les principaux acteurs, tout en prenant en compte les recommandations pertinentes issues des différents audits, évaluations et études du système".


 

Le Burkina Faso consacre chaque année plus de 300 milliards de francs CFA à la commande publique ; ce qui en fait un levier majeur pour le développement économique et social du pays. Les résultats de cet atelier contribueront certainement à renforcer l'efficacité et la responsabilité dans le domaine de la commande publique.

 

Edwige Ouoba



Publicité