Sept (07) projectiles ou éléments projectiles tirés par des armes à feu ont été trouvés (scellés 1 ; 4 ; 5 ; 18 ; 19 ; 24 ; 28 et 29). Ils proviennent de deux types de munitions de calibre 7,62 mm (7,62 Kalachnikov ou 7,52 OTAN) et 9 mm (9 mm parabellum) ;
Les armes susceptibles de tirer ces types de munitions sont les fusils d’assaut Kalachnikov pour les munitions 7,62 mm Kalachnikov et HK G3 pour les munitions de calibre 7,62 OTAN, les pistolets semi-automatiques (PA) et les pistolets mitrailleurs de calibre 9 mm pour les munitions 9 mm parabellum ;
Des orifices d’entrée (entrée et sortie) causés par des projectiles d’armes à feu ont pu être déterminés chez les personnes (victimes) dont Sawadogo Noufou, Sawadogo Amadé, Sankara Thomas Isidore Noel, Somda Der, Ouédraogo Walilaye, Bationo Emmanuel, Saba Christophe, Kompaoré Bonaventure. Par contre, chez les autres victimes : Gouem Abdoulaye, Zagré Sibiri, Kiemdé Frédéric et Bamouni Paulin, l’état des vêtements n’a pas permis de se prononcer au plan balistique ;
Les distances de tir n’ont pas pu être appréciées car dépendantes de plusieurs paramètres tels que les positions des victimes et du ou des tireurs au moment de l’action, l’état des lieux (milieu ouvert ou clos), etc.
La précision dépend des caractéristiques de l’arme et de l’habileté du tireur ».
A
propos de l’expertise génétique
«Le rapport d’expertise génétique de l’expert commis
conclut à l’établissement de profils non exploitables ou à une absence d’ADN
pour l’ensemble des treize individus, tant en ADN nucléaire que mitochondrial.
Ce résultat serait imputable à une dégradation trop importante de l’ADN des
restes humains. La comparaison en vue d’identification avec les profils établis
à partir des 26 individus apparentés a été donnée sans objet (I-131).»