Il pose calmement le débat. Loin des
passions. Mais de façon crue. Il décrit la réalité du terrain, touche, par
moments, là où ça fait mal, pour que des solutions urgentes soient trouvées. Il
y a une extrême urgence, dit-il. «Sans mesure adaptée, j'ai peur de dire, à
haute voix, ce qui guette le Sahel et le reste du pays»… Voici le courrier que cet
habitant du Sahel, qui suit de près les questions sécuritaires, nous a fait
parvenir.